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Données techniques

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Message par Admin Sam 23 Mai - 15:08

Données techniques de base


Distance moyenne du Soleil : 58,6 millions de km

Diamètre : 4 878 km

Masse (Terre = 1) : 0,06

Densité moyenne : 5,427 g/cm3

Température à la surface : +467 °C le jour, et -183 °C la nuit

Pesanteur à la surface (Terre = 1) : 0,37

Période de rotation : 58 jours 15 heures 36 minutes

Période de révolution : 87,968 jours

Atmosphère : très ténue (oxygène 42 %, sodium 29%, hydrogène 22%, hélium 6 %, gaz à l’état de traces 1%)

Date du début de la colonisation : 2145

Population Humaine : 230 000

Population robotique (ouvriers humanoïdes et insectoïdes) : 400 000


Description


En raison de sa proximité exceptionnelle avec le soleil, et d’un terrain constellé de cratères allant de la simple petite cuvette à de gigantesques bassins, Mercure fut d’office déclarée impropre à l’expansion massive Terrienne. En revanche, un vaste complexe unique en son genre y fut amené par pièces détachées aux fils des voyages Terre-Mercure puis assemblé sur place. Disséminé à de multiples endroits, sur et sous la surface de la planète, le CTEP (Complexe de Transformation en Energie Propre) est une merveille technologique qui a relégué les énergies fossiles au rang d’antiquités depuis son ouverture officielle en 2178. Depuis il n’a pas cessé de s’agrandir afin de répondre aux besoins Terriens, tout comme à l’expansion croissante de la FCE et de l’Inde dans le système solaire, et de leurs populations Extra-Terrestres. De gigantesques panneaux spécialement conçus pour le complexe captent les rayonnements solaires, avant de les envoyer à plusieurs centaines de mètres de profondeur à l’intérieur d’une salle automatisée dans laquelle s’opère, en quelques millièmes de seconde, la transformation des rayonnements en énergie solaire.

Ceci fait, la nouvelle énergie ainsi créée se retrouve propulsée à une vitesse supérieure à 1,1 fois la vitesse de la lumière dans un tube, sur une distance comprise entre quelques dizaines et centaines de kilomètres. Arrivée à son extrémité sortante, l’énergie se fracasse contre la merveille technologique unique du CTEP, un immense réseau de plaques juxtaposées qui tournent dans le sens inverse les unes des autres. Par ce procédé le réseau téléporte ainsi les minuscules particules d’énergie directement dans les huit CEP (Centrale d’Energie Propre) présentes actuellement sur Terre et sur Mars. De là, les deux planètes distribuent l’énergie récupérée à leur population et installations, tout en la dispensant également aux autres mondes selon les objectifs du moment, ces derniers la recevant sous forme de containers gigantesques, par voie spatiale. Chaque container protège une matière ultra-concentrée en mesure de répondre aux besoins en énergie d’une population équivalente à celle de la France, permettant ainsi de réduire considérablement le nombre de voyages et réduisant en conséquence les coûts. Par ce fait, la FCE, grâce à Mercure, dispose chaque année d’un excédent notable d’énergie, ce qui lui a permis de se constituer une réserve conséquente, éloignant ainsi le spectre d’un écroulement à court ou moyen terme de la Fédération et de ses colonies en cas d’incident majeur concernant le CTEP.

Outre ceci, il existe également, dans une moindre mesure, quelques usines d’extraction enterrées sous la croûte terrestre qui extraient les minéraux de la planète. Ces usines sont entièrement automatisées et seuls quelques dizaines d’êtres Humains en supervisent le fonctionnement. Faute de réels atouts dans la constitution de ces minéraux, facilement extradables sur Terre avec des moyens bien moins coûteux, Mercure n’a pas connu de développement réel de ses structures industrielles, ce qui en fait, théoriquement, l’une des planètes les plus pauvres du système solaire. Bienheureusement pour les Humains y résidant, le CTEP à lui seul en a fait une zone de première importance pour la FCE.


Vie quotidienne


La population Humaine de Mercure a, très tôt, été divisée en deux parties inégales peu après les premières installations du CTEP. D’une part la très grande majorité ne réside pas sur Mercure et n’y travaille que de façon saisonnière, restant sur la planète un trimestre sur deux. Le reste du temps elle retourne sur Terre ou sur Mars, suivant son lieu de résidence, pour prendre ses fonctions dans les CEP ou les services de transport d’énergie. Ainsi deux équipes tournent constamment au fils des ans. Quand l’une travaille dans les CEP et sur la mise en condition et l’acheminement des containers, l’autre accomplit ses devoirs sur Mercure. Le trimestre suivant, les équipes se passent la main. Cette nécessité a été rendue obligatoire par l’impossibilité, et les pressions de la SEE qui protège les PME de transport spatial lui appartenant, pour la FCE de développer une Cité compatible à la vie quotidienne de tout être Humain et capable d’accueillir de façon permanente la totalité des personnels, ainsi que leur famille, utiles au CTEP. Ainsi, en prenant en considération l’année en cours, ce sont chaque trimestre quelques 400 000 personnes qui transitent entre Terre/Mars-Mercure et Mercure-Terre/Mars pour le plus grand bonheur des entreprises privées de transport spatial.

D’autre part, une minorité désignée sous l’appellation de PHM-2150 (Population Humaine de Mercure, année 2150) résidant sur la planète et qui regroupe à l’heure d’aujourd’hui 30 000 âmes. Cette minorité vit dans une immense structure unique construite sur la surface Mercurienne sur une longueur de quatre kilomètres pour trois kilomètres de large et jusqu’à quarante-deux mètres de hauteur pour les bâtiments les plus hauts. Cette structure est en réalité une ville entièrement couverte érigée à l’intérieur d’une petite cuvette naturelle d’un diamètre de dix kilomètres. Nommée Commune Praxiteles, du nom de la région l’abritant, cette cité fut un succès en demi-teinte car, même si elle devint le moteur principal qui encouragea grandement la FCE et l’Inde à s’engager dans la découverte de matières capables de résister aux vents et radiations solaires, si puissants à une distance de notre étoile aussi minime, ainsi qu'aux températures extrêmes afin de permettre aux populations de vivre sereinement, son peuplement grimpa péniblement. Encore aujourd’hui, la ville n’est pas entièrement occupée, puisqu’il reste 15 000 places attendant les volontaires extérieurs ou la croissance démographique interne. Seules les primes conséquentes offertes en échange de l’installation des travailleurs de Mercure dans ce lieu purent sauver Commune Praxiteles d’un échec définitif de peuplement. Les habitants bénéficient de tous les services et les apports vitaux au même titre que leurs congénères présents dans les villes de la planète mère. Afin de pallier au manque flagrant d’espaces verts et de l’ensoleillement Terrestre, chaque habitation est équipée d’une petite pièce virtuelle qui permet de tromper le corps et l’esprit en lui faisant croire qu’il se promène dans la nature, que cela soit sous un climat aride, méditerranéen, continental, ou tropical.

Cette pièce très spéciale dispose aussi d’une cellule d’ensoleillement qui permet de baigner les personnes dans une lumière artificielle aux mêmes propriétés que les rayons du Soleil sur Terre, évitant ainsi au corps de dépérir. L’eau des douches a été remplacée par des produits chimiques liquides, d’un bleu foncé, qui nettoient la personne dès le contact, tout en séchant par la même occasion. En revanche, les consommations alimentaires (nourriture, eau, boissons) doivent être régulièrement importées de la Terre ou de Mars. Afin de permettre à la structure externe de la ville de profiter d’une longévité accrue, réduisant ainsi grandement les dangereuses opérations d’entretien, des canons à ondes sont disséminés tout autour de la cuvette et lancent à intervalles réguliers, de deux minutes, des impulsions qui se rejoignent à quelques centaines de kilomètres de hauteur au-dessus de la cité. Leur rencontre au point de jonction fait naître un bouclier magnétique apte à protéger Commune Praxiteles des agressions solaires, en plus de multiplier par quatorze la densité de l’atmosphère située en-dessous de son rayon d’action dont l’oxygène est capté par la ville. Chaque habitant a à sa disposition une combinaison légère pouvant le protéger en cas de rupture sévère des couches protectrices de la ville, et cela durant une période allant de vingt-quatre à trente-six heures en fonction de la gravité des dégâts.
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