RAH, Réseau Armé Hélios
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Origines du RAH

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Message par Admin Lun 4 Mai - 14:41

Il faut remonter en 2042 pour trouver les origines du Réseau Armée Hélios. A cette époque, l’Inde se préparait à déclencher les hostilités pour se tailler sa part du lion en Afrique, alors partagée entre les Etats-Unis d’Amérique, la Chine, et dans une moindre mesure par la France qui tentait difficilement de conserver sa zone d’influence au Maghreb avec l’aide de l’Allemagne et du Royaume-Uni. L’Inde décida de se doter d’une organisation officiellement privée, destinée en réalité à saper l’autorité Américaine et Chinoise en Afrique en déclenchant de vastes soulèvements sanglants via la manipulation des populations locales. Cette organisation fut créée en 2042 en Turquie, partenaire stratégique et économique privilégié de l’Inde, sous le nom de Military World Force, la MWF. Composée dès sa création de 55 000 personnes, dont 13 800 agents de terrain Africains, Brésiliens et Européens et 2 300 agents secrets Indiens, elle engagea immédiatement les hostilités sous couverts de contrats factices dont certains furent même commandités par les Américains et les Chinois eux-mêmes pour calmer les nombreuses tensions ethniques du continent.

De 2042 à 2056 la MWF s’infiltra ainsi sur la grande majorité de l’Afrique, armant et soutenant les seigneurs de guerre avides de richesse et de pouvoir. Une véritable poudrière se forma ainsi, prête à exploser à la tête des deux conquérants. La MWF profita du climat de tension extrême régnant en Afrique ainsi que de l’immensité de son territoire pour opérer, ce qui facilita énormément son travail et lui permit de rencontrer le succès qui fut le sien. En 2057 le réseau qu’avait mis en place l’Inde via son pantin depuis quinze années sortit de sa phase passive, et éclata à la face des Américains et des Chinois. La MWF engagea également directement ses forces combattantes, menant un assaut massif sur la ville de Djibouti, créant une tête de pont pour le débarquement des troupes Indiennes. Les Américains en charge de la défense de la ville furent complétement surpris par cette attaque brutale menée au clair de lune, et durent évacuer en catastrophe leurs forces et ressortissants. La MWF les laissa partir, puis s’organisa avec la population autochtone afin de contrer une éventuelle tentative de reprise de la ville. Tentative qui ne vint pas. En effet les seigneurs de guerre étaient sortis de leur torpeur plusieurs mois auparavant et attaquèrent les installations des deux conquérants, les obligeant à mobiliser des forces ahurissantes pour leur donner la chasse et tenter de pacifier à nouveau le continent dont les ressources immenses suffisaient amplement à justifier le maintien de ce continent sous leur joug.

Débarquant à Djibouti quatorze jours après sa conquête par la MWF et les milices Africaines, la puissance militaire Indienne se lança dans une course vers le Sud afin d’écraser le centre de commandement continental des Chinois situé à Kampala, capitale de l’Ouganda. La guerre allait durer trente années. En 2087, à la fin du conflit qui s’imposa de facto par l’effondrement politique et économique des Américains et des Chinois, la MWF devint partie intégrante des forces spéciales Indiennes, devenant le BAA (Bureau of African Affairs) dont la mission consista dès lors à surveiller les populations locales du continent Africain afin de prévenir tout mouvement protestataire majeur. Grâce à sa grande expérience dans le domaine, le BAA va se révéler être un excellent atout pour le maintien de l’Afrique dans la sphère d’influence Indienne. En 2096 l’Inde abandonne néanmoins ses nouvelles conquêtes, l’Afrique devenant un véritable poids économique pour le pays, qui la considérait pourtant avant la guerre comme un eldorado potentiel. Le BAA se trouve ainsi sans but, et l’on commence sérieusement à envisager son démantèlement, ne voyant dans l’immédiat aucune nécessité à le reconvertir dans la période actuelle. La France, alors encore présente en Afrique en tant que protectrice du MU, propose aux vétérans de venir sur son territoire afin d’intégrer leurs forces armées, et notamment la CAFDIA (Cellule de l'Armée Française pour la Défense de son Influence en Afrique). Très rapidement la CAFDIA va faire l’étalage de ses talents, avec l’apport des vétérans du BAA, en protégeant efficacement le MU des attaques nomades et des forts mouvements de diverses populations. Elle devient si efficace que ses activités, par la baisse des menaces pesant sur le MU au fil des années, se diversifient et l’amène à devenir un partenaire privilégié du PSEI en 2138 afin de maintenir la cohésion sociale et politique de la population extra-terrestre.

La même année, bien que gardant son nom d’origine, elle devient possession unique de la FCE, et non plus de la France même, et ceci afin de faciliter son développement et d’étendre efficacement son champ d’action. Sans heurts notables, elle poursuit donc sa nouvelle mission, profitant d’une expérience militaire et subversive solide, faisant d’elle la plus compétente de toutes les forces armées de la FCE et de l’Inde en matière de maintien de l’ordre, de propagande et d’opérations coups de poing. Ses effectifs sont ainsi largement revus à la hausse, passant de 26 000 personnels à 40 000 douze années après son intégration à la FCE. En 2216, lorsque la dernière des sept planètes est atteinte puis exploitée, la CAFDIA devient un poids économique réel pour une utilité désormais moindre, les menaces de troubles à l’ordre publique par les populations extra-terrestres étant au point mort. Sans compter la capacité des armées à assurer l’intégrité de la frontière sud de la FCE, frontière très calme depuis des décennies déjà. Aussi décide-t-on l’année suivante de dissoudre la cellule. Cette décision provoque la colère de ses plus hauts gradés qui accusent la FCE de sacrifier la sécurité des colonies sur de simples spéculations, arguant que l’état de la Terre témoigne de la nécessité de disposer d’une force armée conséquente afin de maintenir la paix dans le système et que le boom économique du moment permet largement d’entretenir des forces dites optionnelles. Plusieurs hauts-gradés refusent ainsi la reconversion dans les forces armées classiques proposée, et démissionnent, entraînant avec eux nombre de personnels déçus par l’attitude jugée irresponsable de la FCE.

Trois années plus tard, le 4 février 2219, le RAH (Réseau Armé Hélios) est créée par leurs soins sur une base de 850 personnes, tous anciens de la CAFDIA. Malgré leur bonne volonté, les membres motivés de cette nouvelle organisation privée peinent à décrocher les contrats leur permettant de se garder à flots, sans compter que leurs matériels sont pour la plupart assez obsolètes. La situation politique des colonies étant des plus stables, et les menaces couvant sur Terre étant tenues en respect par les armées de la FCE et de l’Inde, le RAH se maintient in extremis, frôlant chaque année avec la faillite. En 2242 un événement catastrophique va voler à son secours : celui de l’invasion de l’Inde par les colonnes nomades. Sautant sur l’occasion, le RAH fait signer un premier contrat par la FCE qui l’engage pour se porter sur le front Indien. Ce conflit offrit au RAH la notoriété qui lui faisait défaut faute de mission d’envergure à mener jusque-là. Malgré le peu de moyens il participa aux côtés de l’armée Indienne à des opérations de guérillas dans les villes pillées par les nomades, ralentissant grandement la progression de l’ennemi dans les zones concernées. Mais c’est en 2249 que le RAH acquit définitivement sa réputation. Alors que des troupes de la FCE contenant 5 000 soldats s’étaient laissées encercler par un ennemi trente fois supérieur en nombre aux abords de Patna, une ville au nord du pays, le RAH opéra un débarquement aérien audacieux sur les arrières des nomades, évitant sans problème les projectiles mortels d’armes anti-aériennes dépassées depuis longtemps. Une fois à terre, les 250 soldats du RAH progressèrent par petits groupes, soutenus par un tir d’artillerie positionné en retrait, vers l’ennemi.

Démontrant un talent hors du commun et une discipline de fer dans la coordination de leurs mouvements et de leurs tirs, les forces armées du RAH semèrent la panique dans les rangs nomades qui crurent à un débarquement massif sur leurs arrières, et rompirent le contact avec les troupes de la FCE pour s’éparpiller dans les alentours comme à leur habitude en cas de défaite imminente, les campagnes subissant de plein fouet leur vengeance. Le RAH ne perdit pas plus de temps et évacua tout le monde en deux vagues par voie aérienne à quelques kilomètres de là, permettant ainsi aux troupes de la FCE de rejoindre leurs lignes par la suite. Dès lors le RAH connut une ascension qui lui offrit la possibilité de se développer comme elle l’entendait, modernisant ses matériels et ses équipements. Quand l’Inde rendit l’âme et sombra dans les bras des barbares, en 2308, le RAH était richissime. La FCE, désormais seule superpuissance Terrienne, l’engagea immédiatement pour mettre au pas les révoltes indépendantistes et communautaires qui commençaient à poindre dans le système solaire, notamment dans les populations d’origine Indienne pour lesquelles la chute de leur patrie jeta un grand trouble, lui offrant même le matériel et les technologies spatiales nécessaires. C’est ainsi que le RAH s’impose de facto comme la seule force armée privée en mesure de sauvegarder l’intégrité politique de la FCE dans tout le système solaire, en collaboration avec les structures militaires nationales de la superpuissance fédérale.

Chronologie récapitulative :

2042 (création de la Military World Force) - 2042-2056 (actions de subversions en Afrique) - 2057 (prise d’assaut de Djibouti) - 2087 (la MWF devient le BAA avec pour mission d’empêcher l’Afrique, nouvelle zone d’influence Indienne, de sombrer dans le chaos) - 2096 (abandon de l’Afrique et invitation par la France des vétérans de la BAA, dissoute la même année, à intégrer la CAFDIA) - 2138 (la CAFDIA évolue en possession de la FCE et devient partenaire du PSEI pour l’aider à surveiller et à protéger son développement extra-terrestre) - 2216 (dissolution de la CAFDIA) - 4 février 2219 (fondation du RAH par 850 anciens de la CAFDIA) - 2242 (premiers contrats réellement lucratifs signés par la FCE pour engager le RAH dans le conflit Indien) - 2249 (coup d’éclat du RAH aux abords de Patna) - 2308 (le RAH s’envole dans l’espace et devient la première organisation militaire privée Terrienne, signant un partenariat étroit avec la FCE) - 2308-2366 (interventions multiples dans le système solaire et pacification des mouvements indépendantistes et communautaires).
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